Voici les « bonnes pages » d’un éditorial que je viens de identifier sur internet. Le propos va assurément vous convenir. Car le sujet est « l’automobile ».
Le titre (mercato, le calme avant la tempête ?) en dit long.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez donc donner du crédit à cette parution.
La date d’édition est 2022-07-08 05:45:00.
L’article :
L’intensité de la compétition au mois de juillet, avec quatre Grands Prix en cinq week-ends, n’occulte pas l’agitation en coulisses concernant les contrats des pilotes. Pour Pierre Gasly, fin du suspense : il restera chez Alpha Tauri.
X. BONILLA/DPPI
Les Anglais l’appellent la Silly Season, la “ saison folle ”, où toutes sortes de rumeurs se propagent dans le paddock de Formule 1, et où, passé le cap de la mi-saison, les contrats se signent pour l’année suivante. De nombreuses interrogations devront trouver leurs réponses, certains pilotent doivent briller avant la pause estivale du mois d’août pour sauver leur baquet, d’autres pour séduire une écurie plus huppée. Mais les places sont chères en F1, surtout en haut de la hiérarchie. Après la victoire de Sergio Pérez à Monaco, Red Bull a officialisé la reconduction de son contrat pour deux saisons supplémentaires aux côtés de Max Verstappen. “ Depuis mon arrivée chez Red Bull début 2021, l’équipe m’a montré toute sa loyauté, confie le pilote mexicain. Elle m’a aidé dans les moments difficiles connus l’année dernière. J’aurais préféré un contrat plus long encore, mais on ne m’a proposé que deux ans. ”
Cette décision a éteint les derniers espoirs de Pierre Gasly de retourner chez Red Bull après une demi-année frustrante en 2019 qui a conduit à son déclassement chez Toro Rosso, rebaptisée depuis Alpha Tauri. Quelques semaines plus tard, le contrat de Gasly dans la petite équipe italienne pour la saison 2023 était confirmé. “ Je suis dans cette équipe depuis cinq ans, et je suis fier du parcours accompli et des progrès effectués, déclarait Gasly. Je me réjouis de rester avec mon équipe Alpha Tauri. Pouvoir se fixer des objectifs de travail et de performances pour les dix-huit prochains mois représente une bonne base de travail. ” Son contrat avec le groupe Red Bull s’achevant fin 2023, il y a fort à parier que le Normand quittera le giron autrichien enfin de saison prochaine afin de faire évoluer sa carrière. Il ne souhaite pas attendre la fin du nouveau contrat de Pérez, qu’il a accueilli sans surprise : “ C’est une suite logique selon moi. Pérez fait une excellente saison depuis le début de l’année, il est beaucoup plus performant que la saison dernière. Sachant que Red Bull l’avait déjà renouvelé fin 2021, cela ne m’a pas surpris. Il a la position de deuxième pilote que l’écurie lui demande, et il apporte un soutien financier, donc il coche toutes les cases. ” Pas certain que Gasly se serait épanoui dans le rôle de lieutenant de Verstappen, la star intouchable de l’équipe Red Bull, en contrat jusqu’en 2028 !
Comme Red Bull, Ferrari jouera la carte de la continuité jusqu’à fin 2024, avec Charles Leclerc et Carlos Sainz. Du côté de Mercedes, le début de saison difficile a probablement entamé le moral de Lewis Hamilton. Mais le septuple champion du monde compte bien honorer son contrat pour la saison prochaine aux côtés de George Russell. La question se pose plutôt pour 2024, quand le Britannique aura 39 ans. “ Est-ce que je me vois encore là à 40 ans ? Difficile de répondre, a-t-il déclaré au Corriere della Sera. Regardez cette année, je ne vais probablement pas remporter le titre, mais j’ai toujours autant de plaisir à piloter que lorsque j’ai débuté. Pourquoi j’arrêterais ? Peut-être qu’un jour je ne supporterai plus la pression, que je serai fatigué, mais ce jour-là n’est pas encore arrivé. ” Si Hamilton devait mettre fin à sa carrière, son baquet serait le plus désirable du plateau. Son patron, Toto Wolff, aurait l’embarras du choix pour remplacer le pilote le plus victorieux de l’histoire (103 succès). En attendant, la langue de bois est de rigueur pour le patron de l’écurie allemande : “ Nous sommes bien avec Lewis et il n’y a aucun doute que nous serons encore ensemble l’an prochain. Il est beaucoup trop tôt pour parler de 2024, nous sommes au début de l’été 2022 ! Mais sachez que je ne pourrais rêver d’un meilleur duo de pilotes. ”
PANORAMIC
Certaines places pourraient se libérer…
Pierre Gasly pourrait viser ce volant chez Mercedes en 2024, tout autant qu’une place chez McLaren. En effet, alors que Lando Norris y brille régulièrement et qu’il a obtenu une reconduction de contrat jusqu’en 2025, Daniel Ricciardo déçoit. Ironie de l’histoire, c’est pourtant l’Australien qui a permis à McLaren de renouer avec le succès l’an passé à Monza, après presque neuf ans de disette. Mais ses performances depuis dix-huit mois ne correspondent pas aux espoirs placés en lui du fait de son palmarès passé, de son expérience et de… son gros salaire. “ Les performances de Ricciardo n’ont pas répondu à nos attentes, ou en tout cas pas atteint le niveau espéré ”, a sèchement déclaré Zak Brown, le patron de McLaren. Avant de tempérer son propos quelques jours plus tard : “ Ces mots n’ont rien changé entre nous. J’ai juste donné une réponse honnête sur la situation, car elle pourrait être meilleure, mais nous travaillons pour que tout s’améliore. Daniel est très motivé, il atout notre soutien. Notre relation n’a jamais été aussi bonne. ” Ricciardo avait signé un contrat de trois ans, couvrant l’année 2023, mais il se murmure qu’il existe des clauses de sortie qui pourraient permettre à l’écurie de le remercier à la fin de 2022, ce qui n’arrangerait pas les plans de Pierre Gasly, déjà engagé l’an prochain avec Alpha Tauri. “ Je me sens à l’aise par rapport à mon futur, assure Ricciardo. Mais concernant mes résultats et mes ambitions, je ne suis pas détendu, j’ai envie de plus. Je suis soutenu par l’équipe, nous travaillons tous pour revenir devant. ”
X. BONILLA/DPPI
MOTORSPORTIMAGES/PANORAMIC
L’avenir est encore plus incertain pour deux géants du plateau : Fernando Alonso et Sebastian Vettel. Les deux anciens champions du monde n’ont pas clairement partagé leur souhait pour la suite. Performant au volant de l’Alpine, comme l’a démontré sa place en première ligne acquise au Canada, Alonso semble encore frais malgré ses 40 ans. Ses deux années sabbatiques, passées dans d’autres championnats, le protègent sans doute du sentiment de lassitude.
“ Je n’ai pas d’idée précise en tête, nous dit l’Espagnol. Je m’amuse chaque week-end.
Après l’été, je devrai prendre une décision pour mon avenir. ” L’écurie Alpine ayant déjà Esteban Ocon sous contrat jusqu’en 2024, elle devra donc choisir entre conserver Alonso ou donner une chance à son pilote de réserve, sa pépite australienne, Oscar Piastri, champion de Formule 3 en 2020, champion de Formule 2 en 2021, mais sans volant en Formule 1. Nouvelle démonstration malheureuse de la difficulté rencontrée par les jeunes pilotes pour obtenir une place dans la catégorie reine. Néanmoins, Piastri aurait reçu la certitude de rouler en F 1 l’an prochain, soit chez Alpine, soit chez Williams avec la bénédiction de la marque française.
Du côté d’Aston Martin, la volonté de conserver Sebastian Vettel est claire, mais l’Allemand se pose beaucoup de questions depuis qu’il affiche ostensiblement ses opinions écologiques et humanistes. “ J’adore piloter, j’aime la compétition et le sport, mais il y a toutes les choses qui vont avec, constate-t-il. On voyage partout dans le monde, on gaspille beaucoup de ressources, c’est un vrai dilemme. C’est une chose à laquelle je pense quand je vais me coucher, donc c’est très présent. Il faudra que je prenne une décision. ”
Sa place chez Aston Martin pourrait donc se libérer. Chez Haas, les accidents répétés de Mick Schumacher mettent son avenir en question. Quant à Alfa Romeo, Bottas y est en contrat jusqu’en 2024 et le débutant chinois Guanyu Zhou semble satisfaire ses employeurs, ce qui pourrait condamner les chances de Théo Pourchaire. Le jeune Français, membre de l’académie de l’écurie, doit maintenant se concentrer sur sa saison de Formule 2 et remporter le titre pour conserver un espoir de rejoindre Gasly et Ocon en Formule 1 l’an prochain.
Le constructeur japonais a réalisé un quadruplé lors du Rallye Safari du Kenya. Une performance inédite en championnat du monde depuis 2010, lorsque Sébastien Loeb avait mené un quatuor de Citroën en Bulgarie. Cette fois, au Kenya, l’Alsacien, victime d’un début d’incendie, n’a terminé que huitième.
Sébastien Ogier, ralenti par une crevaison, a fini quatrième. La suite du programme partiel des deux Français reste à préciser. Vainqueur pour la quatrième fois en six rallyes cette saison, Kalle Rovanperä (photo) compte 65 points d’avance sur Thierry Neuville.
N. KATIKIS/DPPI
Mansell, trente ans plus tard
A l’occasion du Festival of Speed de Goodwood, Nigel Mansell (photo) a repris le volant de la Williams-Renault FW14B qui lui avait permis de décrocher le titre mondial de Formule 1 en 1992, avec neuf victoires et quatorze pole positions en seize courses.
A 69 ans, le Britannique a apprécié les retrouvailles avec cette monoplace : “ Je suis si content d’être de retour au volant de cette voiture exceptionnelle, c’est un grand moment d’émotion ”, a déclaré le moustachu le plus célèbre de l’histoire de la F1.
WILLIAMS RACING
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