Edito tout frais : Un travail d’orfèvre: ces Varois reconstituent un planeur du Débarquement dans leur garage

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« Pour le moment, nous avons déjà abattu 1.000 heures de travail », compte Franck Dugas. À 75 ans, l’Arcois s’est lancé le défi fou de reconstituer aux mesures d’usines un planeur de l’US Air Force utilisé par les Alliés lors des Débarquements de Normandie, début juin 1944, et de Provence en août 1944.

« C’est un Waco CG-4, de23 m de long, et 26 m de large,d’ailes à ailes », détaille-t-il. La structure du planeur est plus que devinable dans l’entrepôt sécurisé dans lequel Franck Dugas et son compère, Jean-Michel Soldi, reproduisent l’appareil.

« Cet appareil est spectaculaire par ses caractéristiques. Il pouvait transporter 13 hommes à l’arrière, ou bien une Jeep ou encore 1 canon de 75 mm, énumère-t-il. La particularité, c’est le fait que le cockpit pouvait se lever avec des poulies pour ensuite accéder au matériel. »

Son associé ne peut s’empêcher d’ajouter une anecdote. « Les atterrissages étant brutaux, les pilotes déverrouillaient leur cockpit pour qu’ils ne soient pas écrasés par le cargo à l’arrière », raconte Jean-Michel Soldi.

« Reproduire avec le plus de pièces d’origine »

LES ARCS SUR ARGENS PORTRAIT DU DIMANCHE FRANCK DUGAS CONCEPTEUR DE MAQUETTE D AVIONS Photo Florian Escoffier.

Les deux passionnés d’histoire ne se sont pas lancés dans l’inconnue totale. L’année dernière le duo avait reproduit ce même planeur à l’échelle 1/10e. « Nous connaissons l’appareil, il n’y a plus qu’à le reconstituer le plus fidèlement possible », enchaîne Franck Dugas.

Pour ce faire, le septuagénaire s’appuie sur les plans d’usines que Jean-Michel Soldi a réussi à obtenir lors d’un voyage aux États-Unis. « Ce sont des microfiches d’époque avec l’ensemble des spécificités à suivre », détaille-t-il sans se départir de son sourire. Une difficulté en plus: « il faut convertir les unités de mesures: les pouces en centimètres. »

« Nous essayons de reproduire ce planeur avec le plus de pièces d’origines possibles », explique ce dernier. Une tâche plus que difficile étant donné que les planeurs ne courent pas les rues et que le Débarquement a eu lieu il y a bientôt… 80 ans! « Regardez, ils collaient les pièces en travers pour augmenter la résistance du bois et des pièces », décrit Franck Dugas une pièce de bois de quelques centimètres à la main.

« Encore au moins 1.000 heures de travail »

Il leur reste un millier d’heures de travail pour finaliser l’aéronef, notamment pour faire l’arrière de l’aéronef. Photo Florian Escoffier.

« Vous seriez surpris de ce que nous sommes amenés à retrouver de part et d’autre de la Dracénie », sourient les deux hommes. « Rien qu’à La Motte, ce ne sont pas moins de 400 planeurs qui y ont atterri. Ils ont ensuite été dépecés, ferraillés et certaines pièces ont été conservées par les agriculteurs du coin », enchaîne Jean-Michel Soldi.

« Et puis ces pièces sont facilement reconnaissables », ajoute Franck Dugas. « Elles ont toutes un numéro de série, ainsi que le logo du manufacturier », précise-t-il en pointant la tranche d’une pièce en bois dans sa main. « Celle-ci a été fabriquée par Ford ». Les deux hommes lancent un appel en Dracénie. « Si vous avez des pièces en bois dans vos greniers, granges ou garages, regardez-les en détail. Elles proviennent peut-être d’un de ces planeurs », prévient Franck Dugas. « En même temps, il y en a eu 13.000 pendant la guerre », complète Jean-Michel Soldi.

« Il reste encore au moins 1.000 heures de travail », annonce Franck Dugas en regardant la structure et les plans d’usine avec Jean-Michel Soldi. Tous les jours? « Non, quelques heures, deux fois par semaine. Autrement ma femme gueulerait. » Le duo espère pouvoir exposer de manière permanente sa création.

Les deux passionnés s’aident des plans d’usine dénichés aux États-Unis. Photo Florian Escoffier.

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