On revient sur l’édito : Peugeot, un lion trop tranquille

A nouveau, ce site va porter à votre connaissance un papier qui a été décelé sur le web. Le thème est «l’automobile».

Son titre (Peugeot, un lion trop tranquille) est évocateur.

L’écrivain (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

La crédibilité est donc importante concernant ce papier.

Ils n’espéraient pas de miracle ; il n’y en a pas eu. Pour les hommes de Peugeot, les courses en championnat du monde d’endurance se suivent et se ressemblent dans ce qui est, hélas, un certain anonymat. Et pourtant, en parcourant les tribunes et les contreforts du circuit de Spa-Francorchamps, les voitures françaises avec leur look atypique et spectaculaire emportaient presque tous les suffrages parmi les quelque 72 000 spectateurs venus assister à la troisième manche du calendrier.

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Mais cela ne suffit pas, loin de là.
En se classant 13e et 17e au terme des 6 heures de course (7e et 9e de la seule catégorie Hypercar), les 9X8 n’ont guère brillé.
À l’heure du bilan, Olivier Jansonnie, directeur technique de l’écurie ne se cachait pas derrière son petit doigt. « Les enseignements du week-end… On avait deux voitures au départ. On a deux voitures à l’arrivée, sans problème mécanique sur les voitures elles-mêmes. Les deux seuls soucis que nous avons eu concernaient un problème sur la machine de ravitaillement en carburant de la voiture n° 94. Et, vers la fin, la 93 se fit percuter sur l’arrière. D’où une casse d’une partie de la carrosserie et une perte de performance. La fiabilité des voitures, c’est la partie positive. »
Et la partie négative ? Un cruel manque de performance justement face aux plus véloces, Toyota bien sûr mais aussi Porsche, Ferrari et Cadillac. Jansonnie :  Il n’y a pas de surprise. On n’est pas dans le rythme. Faut que l’on bosse là-dessus. On a bien identifié nos défauts. Maintenant il faut qu’on arrive à les régler. 

Et ce n’est pas la délicate gestion des pneus sur cette piste froide tout du long, humide au début et allant en s’asséchant ensuite, qui peut aussi expliquer cette nouvelle contre-performance.

Entre méthode Coué et lapalissade

Dans un peu plus d’un mois se dresse la montagne 24 Heures du Mans. Elle paraît inaccessible pour le lion aux griffes émoussées. Alors que faire ?  D’abord il faut continuer à travailler sur la fiabilité, insiste Jansonnie.C’est important car Le Mans est beaucoup plus compliqué en matière de fiabilité. Ici nous sommes passés au travers des gouttes mais on n’est pas encore totalement serein sur ce secteur. Et après il faut travailler sur les points de performance que nous avons identifiés. Mais il ne reste pas beaucoup de temps, c’est sûr ! 

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De son côté Nico Müller, l’un des trois pilotes de la 9X8 n°94 abondait en ce sens. « Là-bas, le but principal sera de vivre une course avec le moins de petits problèmes possibles. Parce qu’on voit que presque tous les constructeurs en rencontrent encore. Il faut faire une course sans erreur, sans problème. Et puis tout est possible ! […] On sait qu’au niveau performance, on ne sera très probablement pas la voiture à battre. Mais pour gagner une course, il faut d’abord la finir. » Entre méthode Coué et lapalissade, les hommes de Peugeot essaient de se rassurer, de positiver.
Tic, tac, tic, tac… Lorsque le drapeau à damier s’abaissa en ce gris et froid samedi belge sur la piste de Spa il restait 41 jours, 20 heures avant le départ des 24 Heures du Mans 2023…

Bibliographie :

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La France en automobile,Le livre .

Pour lire en automobile/Comment on meurt en Amérique/02,(la couverture) .

Sociologie de l’automobile,Ouvrage .