Ci-dessous un nouvel encart qui va grossir notre revue de presse sur « l’automobile ».
Le titre (« La Journée Test reste indispensable » -) est évocateur.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a aucune raison de ne pas croire du sérieux de ces informations.
Philippe, êtes-vous satisfait de cette Journée Test ?
Je suis très satisfait du travail accompli. La Journée Test paraît toujours anodine et sa finalité est parfois difficile à percevoir, mais elle reste indispensable. Elle permet de nous mettre « en mode Le Mans » et de valider ce que nous avons mis en place, de faire comprendre à tout le monde, notamment en interne, que nous y sommes. Cela permet aussi de bien mesurer où nous nous situons, ce qu’il nous reste à préparer pour l’épreuve et d’en prendre la mesure avec les outils que nous avons. Cela s’est plutôt très bien passé à ce niveau-là.
Quel est votre avis sur la Balance de Performance pour ces 24 Heures du Mans ?
Elle a été réajustée après Spa (6 mai), car nous étions clairement en déficit de vitesse de pointe, comme beaucoup de gens ont pu le noter, notamment à l’ACO et à la FIA. Elle a été réadaptée en fonction du profil du tracé des 24 Heures. En première lecture, il nous manque encore un peu de vitesse de pointe, notamment dans le secteur 2. Nous sommes mieux dans le secteur 3 avec notre charge aérodynamique, mais l’avantage des Toyota et des Glickenhaus dans le deuxième secteur ne semble pas être compensé dans le troisième. Il y a encore une balance à trouver et à affiner d’ici samedi.
Espérez-vous un peu plus de puissance supplémentaire de la part du législateur ?
Ce qui est essentiel dans ce genre de situation, c’est d’échanger. C’est ce que nous faisons avec le législateur. Nous lui témoignons confiance. C’est à lui de voir s’il a les moyens et la volonté d’apporter des modifications. Il a des outils plus pertinents que nous pour mesurer s’il peut le faire et comment il peut le faire. Nous lui avons transmis les informations, nous avons communiqué dimanche avec lui et encore lundi. Il a tous les éléments pour changer quelque chose, s’il le souhaite.
Avez-vous volontairement caché votre jeu pendant cette Journée Test ?
Tout le monde s’est dévoilé un peu plus. Nous avons affiché un niveau proche du réel, travaillé les longs relais et essayé plusieurs trains de pneus. Matthieu (Vaxiviere) a effectué un exercice relatif à la performance, Nicolas (Lapierre) devait le faire également, mais cela a été anéanti par le drapeau rouge. Ce qui en ressort, c’est que c’est compliqué pour nous en ligne droite, mais cela l’est aussi pour gérer le trafic avec les LM P2. Nous sommes plus à l’aise dans les parties sinueuses, mais ce n’est pas là où nous doublons.
Il n’y a pas assez de différence en vitesse de pointe avec les LM P2 ?
En ce qui nous concerne, oui.
Thomas (Tribotté. Ndlr) nous expliquait comment il mettait en place la stratégie pour la course, c’est-à-dire en partant de la fin. Avez-vous réussi à mettre en place ce que vous vouliez pendant cette Journée Test par rapport à cela ?
Nous devons analyser les huit heures de roulage de ce dimanche et cela demande encore un peu de temps. L’heure est à l’analyse, et peut-être aux ajustements d’ici les qualifications.
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