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Focus sur ce papier : « les radars, vingt ans de sur-place »

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Voilà un nouvel encart qui va grossir notre revue de presse sur « l’automobile ».

Le titre (« les radars, vingt ans de sur-place ») en dit long.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Vous pouvez ainsi vous fier aux infos qu’il édite.

Sachez que la date d’édition est 2024-03-08 06:44:00.

En fait, y a pas plus idiot qu’un radar automatique : plus de vingt ans qu’ils existent et toujours pas foutus de contrôler autre chose que la sacro-sainte vitesse ou le franchissement de feu rouge.

Des tâches qu’ils maîtrisent, au demeurant, sur le bout des mâts, de jour comme de nuit, de face comme de dos, à l’arrêt comme en mouvement, en faisant même la différence entre les véhicules… Ah ça, ils savent y faire avec zèle ! Pourtant, en vingt piges de recherche et développement, ils n’ont, sur le fond, pas évolué d’un iota. Un peu comme si, pendant toutes ces années, on avait appris à un bébé à dire “areu-areu” et “da-da-da” à la perfection et en douze langues, mais pas à marcher !

Pourtant, sur le papier, des infractions qui mériteraient d’être traquées et punies à la chaîne, il yen a pléthore : le téléphone au volant, bien sûr; le défaut de ceinture, évidemment; mais aussi tout un tas de règles de priorité (stop entête) et de circulation (clignotant, interdistance, dépassement par la droite)… Pour ce faire – et à défaut d’une vraie police de la route, que nous n’aurons pas -, il faudrait enfin rendre les radars plus “intelligents”. Techniquement, rien d’insurmontable, à écouter les fabricants de systèmes de contrôle, qui planchent depuis longtemps sur des algorithmes de reconnaissance d’infractions. Mais alors, pourquoi leurs appareils ne sont-ils pas déjà “multi-infractions”, comme on nous les annonçait il y a huit ans (quand les radars tourelles ont commencé à faire parler d’eux) ? Leur réponse ? “Parce qu’il n’y a pas de demande des pouvoirs publics ! Dès lors, pourquoi est-ce qu’on s’enquiquinerait à homologuer des appareils ultra-sophistiqués, s’il n’y a aucun marché derrière ?” Une logique mercantile qui, de la part de sociétés privées, s’entend…

Ce qui est moins audible, en revanche, c’est l’absence de volonté politique pour faire évoluer la “mission” des radars. Ah ça, pour surveiller les ZFE *, le bruit, les voies de covoiturage et tout le toutim, y a du monde ! Mais pour aller verbaliser des infractions réellement dangereuses, plus personne. Pourtant, à titre personnel, si demain la Sécurité routière instaure un contrôle automatisé (et fiable) du téléphone au volant, j’applaudis des deux mains ! En attendant, je les garde sur le volant, je surveille mon compteur de vitesse pour être bien sûr de respecter l’allure autorisée… Et j’observe autour de moi tous ces comportements et écarts de conduite plus ou moins accidentogènes, qui restent, dans leur immense majorité, impunis.

* Zones à faibles émissions.

Radars bilan 2022

crédit photo : Istockphotos

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