Ce texte, dont la thématique est « l’automobile », vient d’être trouvé sur le web, notre staff est heureux de vous en proposer l’essentiel ci-dessous.
Le titre suggestif (la plus puissante des Peugeot roulait à 350 km/h) synthétise tout le texte.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez donc vous fier aux informations qu’il édite.
L’encart a été édité à une date notée 2023-10-22 11:00:00.
L’Oxia est un pur produit du centre de recherche de La Garenne. Elle fait suite à deux concept-cars, Quasar (un objet céleste) en 1984 et le plus récent, Proxima (du Centaure – l’étoile la plus proche du système solaire), qui date de 1986. Mais pourquoi ce nom de baptême ? Peugeot en termine avec l’espace… Oxia Palus est une région de la planète… Mars et doit préfigurer l’anticipation et le futur.
Le prototype du futur possède un style impressionnant en raison de sa faible hauteur (1,30 m) et de sa largeur (2,02 m). Esthétiquement, elle dispose des phares de la future 605 et de feux arrière rappelant la 405 sortie récemment.
Un vaste aileron arrière complète la silhouette étirée. Pas de doute, son dessin signé Gérard Welter la rattache à la production du Lion. Après avoir digéré l’achat de Citroën puis celui de Chrysler, Peugeot est à la relance avec la 205. Il va consacrer un budget de 8 millions de francs pour réaliser l’Oxia.
Une Supercar à moteur V6
Cela commence par le châssis réalisé en panneaux en nid d’abeille et profilés aluminium surmonté d’une carrosserie en carbone-Kevlar. Ne cherchez pas une motorisation particulièrement noble sur l’Oxia. Pas de V8, pas de V12. Chez Peugeot, on cherche l’efficacité. Alors, les ingénieurs se sont penchés sur le moteur maison, le V6 PRV qui cube 2,8 litres.
On va lui adjoindre un double turbo pour faire grimper la puissance car le bloc est connu pour être particulièrement résistant. Ici, placé en position centrale arrière, il développe 680 ch à 8 200 tours avec une pression de 2,7 bars (200 ch de plus qu’une F40).
Techniques d’avant-garde
En matière de transmission, l’Oxia bénéficie de quatre roues motrices (25 % sur l’avant et 75 % sur l’arrière) et directrices ; c’est une boîte manuelle à six rapports qui se charge de transmettre la puissance tandis que les différentiels sont pilotés électroniquement.
La suspension reste classique, avec des triangles superposés aux quatre roues, associés à des combinés ressort/amortisseur. Les pneumatiques, conçus chez Michelin sont des 235/45 ZR17 à l’avant et 285/40 ZR17 à l’arrière.
Le futur en marche
A l’intérieur, le poste de pilotage (dessiné par Paul Bracq) associe l’aluminium anodisé bleu acier de la façade de la planche de bord et le revêtement tout cuir anthracite. Conçu dans l’optique de répondre aux exigences liées à la conduite et aux évolutions en matière de communication, l’habitacle favorise la circulation de l’air et du son. Oxia est équipé d’une centrale de communication couplée à un radio-téléphone comportant un ordinateur PC compatible et des équipements périphériques.
L’ordinateur permet à la fois la gestion de la climatisation, l’accès aux banques de données liées aux déplacements et l’aide à la navigation (l’ancêtre d’un GPS). Un ensemble haute fidélité complète les équipements. Le pare-brise, vaste et très incliné, porte à sa base des panneaux solaires pour alimenter le compresseur de climatisation, qui fonctionne même quand le moteur est arrêté.
0 à 100 km/h en 2,8 secondes
Avec son aileron arrière actif, asservi électriquement à la vitesse, l’Oxia ne fait pas de la figuration. Les performances de l’Oxia sont de tout premier ordre et inédites pour l’époque.
Sur le circuit d’essai de Nardo en Italie, Jean-Philippe Vittecocq, pilote essayeur de Michelin (qui fournit les pneumatiques Michelin MXX en 17’’ de l’Oxia), atteint la vitesse de 349 km/h, démontrant tout le potentiel de ce prototype de 1 374 kg.
Si l’Oxia n’est pas prévue pour la compétition rappelons que Peugeot commence déjà à lorgner du côté du Mans en cette fin d’années 80.
Seulement deux modèles
Deux exemplaires de l’Oxia ont été réalisés, sans penser à une quelconque homologation. Vitrine du savoir-faire de Peugeot, l’Oxia est un symbole d’innovation technologique et de design automobile.
Une Oxia est au musée de l’Aventure Peugeot ; l’autre se trouve désormais aux Etats-Unis chez un collectionneur privé qui l’a acquis lors d’une vente aux enchères de la maison Artcurial en 2009 pour la somme de 141 528 €.
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