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Relecture de l’éditorial : un village sous le choc

Voici le principal d’un « papier journalistique » que notre équipe vient de identifier sur internet. Le thème va bien vous plaire. Car le propos est « l’automobile ».

Le titre saisissant (un village sous le choc) en dit long.

Le journaliste (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.

Le papier a été édité à une date mentionnée 2022-06-05 12:30:00.


Un épisode météorologique d’une rare intensité a traversé la commune euroise de Criquebeuf-sur-Seine, samedi 4 juin 2022. Le tourbillon, doublé d’un orage de grêle, a emporté des arbres, ravagé des toits et ruinés des récoltes. Reportage.

Des arbres couchés, pour certains arrachés, déracinés. Des récoltes ruinées, des bâtiments d’entreprises éventrés et des toitures d’habitations dénudées… Criquebeuf-sur-Seine, dans l’Eure, offrait un spectacle de désolation au lendemain d’un épisode météorologique d’une rare intensité qui a traversé le village d’environ 1 500 âmes.

Il était aux alentours de 18 heures, samedi 4 juin 2022, quand les éléments se sont déchaînés. À la grêle surpuissante s’est ajouté ce qui s’apparente à une mini-tornade. Les violentes rafales ont balayé la commune pendant une dizaine de minutes. Les dégâts sont considérables.

Vidéo : Criquebeuf sous le choc

Des habitants piégés par l’intensité du phénomène

Plusieurs habitants ont été surpris par le phénomène. Une femme s’est ainsi retrouvée coincée avec son enfant dans son véhicule, atteint par la chute d’un arbre. Une famille, à vélo, a elle aussi été piégée. Le père et la mère ont voulu s’abriter sous un arbre avec le plus jeune de leurs enfants, pas encore âgé de 2 ans. L’arbre s’est abattu sur eux. Le petit, légèrement blessé, était encore à l’hôpital avec ses parents lors de notre passage, dimanche 5 juin 2022. « Moi, je me suis réfugié chez quelqu’un », raconte son grand frère en nous montrant les stigmates laissés sur ses bras par les collisions des grêlons.

Le hameau des Quatre âges paie un lourd tribut

Le hameau des Quatre âges, au bout du village, a été le plus touché. Des cheminées ont été en partie décapitées et des tuiles soufflées par centaines. L’eau a également pénétré dans certains logements, comme à l’école du centre bourg, où deux classes ont été inondées. La maison de l’une des filles de Nadine, rencontrée chemin du Mesnillet, est l’une des plus ébranlée. Elle faisait l’objet de toutes les attentions dans la matinée. Un couvreur s’affairait à retirer toutes les tuiles, avant de bâcher l’ensemble.

Plus loin, Nadine nous montre l’état de son petit parc privé. « Ma forêt. On a planté ces arbres il y a quarante ans. Tout est par terre. Quel malheur ! » La berline allemande de son gendre n’a également pas résisté à la fureur de la grêle. Le pare-brise arrière a explosé et la carrosserie a été enfoncée en plusieurs endroits par les impacts.

Deux grands arbres déracinés chez Julien et Anaïs

Julien et Anaïs, eux, rentraient de courses avec leurs deux enfants quand ils ont aperçu un arbre couché sur leur portail et leur seconde voiture. À l’arrière du jardin, un majestueux noyer a été entièrement détaché du sol. « Il reposait sur le pignon de la maison, témoigne Julien. Heureusement que nous n’étions pas là ! L’arbre a été tronçonné dans la soirée par les sapeurs-pompiers. »

L’activité économique durement éprouvée

L’activité économique a beaucoup souffert. Les agriculteurs ont perdu toutes leurs récoltes et certains craignent déjà de devoir mettre la clé sous la porte. Dans le parc d’activité de la Crique, c’est le toit d’un bâtiment de l’entreprise LT Distribution Europe qui s’est effondré. De l’autre côté de la D321, le vent a fait sauter le bardage d’un bâtiment du constructeur Prega et emporté un local de stockage appartenant à Gaël Grajewski. « Il a atterri sur la route départementale. Si on avait été en pleine semaine, ça aurait pu être dramatique. »


Aux Écuries du pré sablé, « on a vécu un enfer »

Par Vincent FOLLIOT

En seulement quelques minutes, des rafales de vent et un déluge de grêle ont fait voler les clôtures et six des 12 abris du domaine

« On a vécu l’enfer », souffle Jean-Philippe Rivette, le gérant des Écuries du pré sablé, à Criquebeuf-sur-Seine. Avec ce sentiment terrible d’avoir tout perdu l’espace d’un instant. « C’est un investissement personnel qui vient de partir », se désole l’épouse du propriétaire, Mathilde. En seulement quelques minutes, des rafales de vent et un déluge de grêle ont fait voler les clôtures et six des 12 abris du domaine.

« Nous avons vu le ciel noir au-dessus de la forêt de Louviers. Nous pensions que les vents ne soufflaient pas de notre côté mais ils ont tourné », témoigne Mathilde Rivette, qui décrit une scène lui rappelant « la tempête de 1999. Les abreuvoirs ont été retrouvés à 1 km de leur lieu d’origine. »

« Élan de solidarité extraordinaire »

Affolés, les chevaux se sont enfuis. Vingt-cinq d’entre eux se sont blessés en passant à travers des fils électriques. Ils ont été pris en charge par une clinique équine. Certains ont dû être opérés dans la nuit.

Matériellement, les dégâts sont considérables. La moitié des prés sont inexploitables et une grande partie de la récolte de foin n’est plus abritée.

Malgré ce cauchemar, Mathilde Rivette trouve des motifs de réconfort. Le manège, que son époux vient de construire, n’a pas (trop) souffert. Et surtout, « il y a eu un élan de solidarité extraordinaire. Toutes les deux secondes, des gens que nous ne connaissions pas se sont proposés pour venir nous aider », explique l’épouse du gérant.

« Nous avons cru devoir euthanasier certains chevaux »

Les propriétaires d’écuries voisines se sont également mobilisés pour récupérer les chevaux. « Et ils sont tous vivants. Alors que nous avons cru devoir en euthanasier certains. Ce n’est pas le cas », précise-t-elle.

Elle tient à saluer l’implication de la clinique équine du Moulin d’Écalles, à Buchy, qui a mobilisé « toute son équipe pour soigner l’ensemble de la cavalerie une grande partie de la nuit ».

Aux Écuries du pré sablé, à Criquebeuf-sur-Seine, les dégâts sont considérables. En seulement quelques minutes, des rafales de vent ont fait voler les installations équines

En seulement quelques minutes, des rafales de vent et un déluge de grêle ont fait voler les clôtures et six des 12 abris du domaine

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