Voilà un encart que notre équipe est heureuse de signaler ici sur notre blog. Le thème est « l’automobile ».
Le titre (histoire d’une « Béhème » pas comme les autres) en dit long.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.
La fiabilité est de ce fait sérieuse concernant ce texte.
En 1985, le constructeur à l’hélice crée un petit département chargé d’étudier de nouvelles orientations et fixer de nouvelles tendances. BMW Technik Gmbh était né. L’objectif fixé était : créativité, nouveauté, efficacité et son directeur, Harm M.
Lagaay, allait se mettre au travail sur le thème de la liberté sur quatre roues. Le travail donna lieu à une série d’ébauches de roadsters, éventuellement sans toit ni pare-brise ou équipés d’une carrosserie réduite au strict minimum.
Après consultation de différents ingénieurs, deux solutions se dégagent : une voiture à moteur central arrière à quatre roues motrices et une autre à moteur central et propulsion.
Le moteur sera à l’avant
Au bout de six mois de réflexion, la décision tombe : le moteur sera placé à l’avant. La direction ne voyait aucun avantage dans la position du moteur à l’arrière, en dehors de l’aérodynamique.
Par contre, l’utilisation d’une banque de pièces existantes et la facilité de production plaidaient en faveur du moteur avant.
Un moteur repris de la BMW 325i E30, le 6 cylindres en ligne 2,5 l de 170 ch et sa boîte de vitesses.
L’aérodynamique a été travaillée par la soufflerie aéro-acoustique de BMW de façon à éviter les courants d’air à l’intérieur de la voiture. Autre point important, le carénage des soubassements est conçu pour canaliser le flux d’air vers le silencieux d’échappement et le bouclier arrière.
Le Z pointe son nez
Le projet prend le nom de Z1 pour marquer une rupture. Le Z est la première lettre du mot « Zukunft » qui veut dire futur en allemand.
Le châssis est conçu et assemblé par la carrosserie Baur, un prestataire habituel de la marque ; il est du type monocoque en acier, galvanisé à chaud. Le plancher, collé et vissé, est en matériaux composites.
Une fois monté, il augmente la rigidité de la coque. Par ailleurs, un tube en acier intégré au cadre du pare-brise, relie les deux montants.
Il rigidifie lui aussi l’ensemble et fait également office d’arceau de sécurité. L’essieu arrière multi-bras appelé essieu Z était inédit.
Innovation à tous les niveaux
La principale innovation de la voiture était ses panneaux de carrosserie en matériaux composites. Les portes latérales sont escamotables électriquement grâce à des courroies insérées dans les bas de caisse.
Curieusement, c’est une entreprise française qui a inventé le dispositif : Matra Automobiles… C’est également Matra qui a conçu la carrosserie à Romorantin.
Tous les panneaux sont démontables en atelier et pouvaient être remplacés. A noter, enfin, que la voiture pouvait être conduite avec les portes abaissées, ce qui occasionnait quand même des remous d’air à l’intérieur.
Naissance en 1987
C’est au salon de Francfort 1987 que le Z1 est dévoilé. Ce roadster pas comme les autres détonne dans la gamme mais il suscite l’enthousiasme surtout quand le constructeur annonce qu’il sera produit à 5 000 exemplaires seulement ; et ce malgré un prix de vente astronomique (366 700 F de l’époque).
L’accès à bord est toutefois sujet à critiques car, malgré l’absence de porte, le bas de caisse est très large.
Dans l’habitacle, où la planche de bord est orientée vers le conducteur, des coques rigides (de la couleur de la carrosserie) entourent les sièges. Avec ses 1 290 kg, le Z1 propose des performances feutrées. Quant à la boîte, elle n’est disponible qu’en commande manuelle.
Quatre couleurs au programme
Quatre couleurs sont disponibles quand le Z1 sort en 1988. Une seule finition est possible et la liste des options tient sur un bloc notes.
Pour un coupé à l’essence sportive et dont la tenue de route est au-dessus de la concurrence (y compris interne), la boîte sport (rapports plus courts) n’est pas disponible.
La répartition des masses (49 % sur l’avant et 51 % sur l’arrière) séduit les pilotes exigeants d’autant que des pneus spécifiques sont proposés sur le Z1 : Pirelli P700Z ou Michelin MXX. La demande gonfle tellement que BMW passe en production à 8 000 Z1.
Alpina pour la puissance
66 roadsters Z1 ont été prélevés sur la chaîne pour être dirigés vers les ateliers Alpina pour devenir des Alpina RLE ; dénomination officielle des Roadster Limited Edition.
Le Z1 Alpina recevait un bloc 6 cylindres 2,7 l de 200 ch associé à une suspension à ressorts plus courts, des jantes de 17 pouces et un volant spécifique.
La production Alpina s’étend du 26 avril 1989 au 29 mai 1991. La production du Z1 s’achève en 1991 mais il restera au catalogue jusqu’à l’épuisement du stock en 1994.
Le premier Z aura une descendance en 1995 avec le Z3, puis les Z4 et Z8 ; une formule qui gagne.
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