Edito tout frais : des centaines de militants s’introduisent sur un site d’Arkema dans le Rhône – L’Express

Un fois de plus, ce blog va porter à votre connaissance un encart assez complet qui a été décelé sur internet. La thématique est «l’automobile».

Son titre séduisant (des centaines de militants s’introduisent sur un site d’Arkema dans le Rhône – L’Express) est sans ambages.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est connu et fiable pour d’autres articles qu’il a publiés sur le web.

La fiabilité est par conséquent majeure en ce qui concerne cet encart.

Le papier a été publié à une date notée 2024-03-02 10:13:00.

Revêtus de combinaisons blanches, des militants d’Extinction Rebellion et Youth for Climate ont sectionné les grillages d’entrée du site pour s’y introduire.

Ils ont ensuite déployé deux banderoles à l’intérieur de la plateforme. Sur l’une d’elles, on pouvait lire le mot poison surmonté d’une tête de mort.

Sur les murs ont été taguées les inscriptions PFAS dites la vérité!, Arkemagouilles ou encore Arkema nous empoisonne.

Plus de 300 personnes ont participé à cette action, selon le porte-parole des organisateurs. Certaines sont arrivées en train, d’autres en bus.

Nous condamnons un tel acte, qui non seulement perturbe fortement l’outil de travail de plus de 500 salariés, mais peut également faire courir des dangers aux salariés et aux manifestants, en raison de l’activité industrielle du site, qui est classé Seveso, a déclaré dans un communiqué Pierre Clousier, directeur du site.

Arkema précise dans ce communiqué que le site sera en mesure de fabriquer ses produits sans aucun recours à des additifs fluorés d’ici à la fin 2024.

Une dizaine de militants qui n’étaient pas sortis de la plateforme à l’arrivée des forces de l’ordre ont été interpellés, a constaté le journaliste de l’AFP.

La préfecture du Rhône, qui a comptabilisé 150 manifestants, a signalé huit interpellations.

Après la diffusion de plusieurs enquêtes journalistiques en 2022, les autorités régionales avaient lancé des contrôles, notamment au niveau de l’Agence régionale de santé (ARS), qui avait mis en ligne mi-janvier le résultat d’une analyse sur les eaux de consommation.

Ces derniers mois, plusieurs collectivités et des particuliers ont lancé des plaintes collectives pour mise en danger de la vie d’autrui en s’inquiétant de concentrations alarmantes de PFAS liés à des sites industriels dans la vallée de la chimie, au sud de Lyon, où se trouve le site d’Arkema.

Cette action intervient alors que le chimiste Daikin, également à Pierre-Bénite, a reçu l’autorisation de construire une nouvelle unité de production, suscitant la colère des habitants.

Les PFAS, composés poly- et perfluoroalkylés (une famille regroupant plus de 4.700 molécules), sont dotés de propriétés anti-adhésives et imperméables et sont massivement présents dans la vie courante: poêles en Teflon, emballages alimentaires, textiles imperméables, automobiles…

Quasi indestructibles, ils s’accumulent avec le temps dans l’air, le sol, les eaux des rivières, la nourriture et jusque dans le corps humain, d’où leur surnom de polluants éternels. En cas d’exposition sur une longue période, ils peuvent avoir des effets sur la fertilité ou favoriser certains cancers, selon de premières études.

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